Le Château Factice
Le château Factice est un magnifique château abandonné à la destinée tragique. Comme bien des châteaux vu lors de mes sessions urbex, il se trouve actuellement dans un état de décrépitude avancé.
Le château Factice était, il y encore quelques années, un hôtel quatre étoiles et un restaurant gastronomique. Malheureusement, l’établissement en redressement judiciaire a dû fermer ses portes pour ne plus jamais les rouvrir.
Tout avait pourtant bien commencé puisque c’est une commanderie de templiers qui l’avait fait construire il y a presque mille ans afin de s’y installer. Ça n’est qu’au XXe siècle qu’il sera transformé en hôtel et que le parc attenant sera racheté par la mairie.
C’est à la fin du XXe siècles que les choses déraillèrent. Tout d’abord avec la construction d’une annexe de trois étages visant à augmenter drastiquement le nombre de chambres de l’hôtel. Ces travaux n’ont fait qu’enlaidir le magnifique château et sa chapelle. Les nouveaux propriétaires ont voulu que cette nouvelle annexe soit luxueuse … ou tout du moins en ait l’air. Malheureusement, tout est factice et ça se voit ! Rien n’est cohérent et l’ensemble dénote cruellement avec le reste de la battisse.
Ensuite, au fil des années, l’excellente réputation du lieu ne fit que baisser. Que ce soit l’hôtel ou le restaurant, ni l’un ni l’autre ne trouvait plus grasse aux yeux des habitants de la ville. Les dettes s’accumulant, la société fût placée en redressement judiciaire puis liquidée. Aujourd’hui, le château n’est plus que l’ombre de lui même. Vandalisé et squatté à plusieurs reprises, d’énormes travaux seraient nécessaires pour lui redonner sa splendeur d’antan.
Mais tout n’est peut-être pas terminé ! Il se pourrait bien qu’il y ait une happy end à cette histoire. Un enfant de la région qui se trouve être également restaurateur s’intéresse de très prêt au château Factice. Il ambitionne de le rénover pour en faire un restaurant. Le projet est actuellement à l’étude afin de déterminer le potentiel de chiffre d’affaire et le coût des travaux qui, de toute façon, devraient s’élever à plus de neuf millions d’euros.
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