Le souterrain des ossements n’est pas un souterrain Lyonnais comme les autres. Accès au souterrain, topographie et contenu, tout n’a été que découverte avec mes comparses du jour.
Le souterrain des ossements n’est pas facile d’accès. Après quelques sueurs froides, nous voila au cœur de la première galerie. Au fond de la galerie, nous faisons une première découverte. Des chaises ont été installées. Elles témoignent sans doute d’anciennes soirées qui se déroulaient ici lorsque le souterrain n’était pas verrouillé.
Un peu plus loin, nous faisons une découverte encore plus étonnante : des ossements. Au fond d’une galerie, une dizaine d’ossements a été déposée pour ne pas dire exposée. Bien évidement, il ne s’agit pas d’ossements humains. Compte tenu de leur taille, je parierais plus sur des ossements de bovins. Après quelques photos de cette découverte, nous continuons notre chemin et découvrons le petit frère du rocher situé dans les arêtes de poisson. Comme lui, je pense que nous ne saurons sans doute jamais pourquoi et comment il a été placé ici.
Plus nous nous enfançons dans le souterrain, plus les galeries sont vierges de tout bétonnage. Nous découvrons des galeries en pierres maçonnées absolument magnifiques. Si certaines sont partiellement effondrées, l’état de ces galeries est tout de même excellent. C’est sans doute grâce à la pompe qui a été installée et qui évacue l’eau stagnante que ce souterrain est en aussi bon état.
Pour terminer notre visite, nous nous rendons dans ce qui est sans doute la galerie la plus connue du souterrain des ossements. Cette galerie est appelée la galerie toboggan. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une fois en haut de la galerie, il vous suffit de vous asseoir et de vous laisser glisser jusqu’en bas. Son inclinaison, son revêtement et sa taille sont idéaux pour une bonne glissade. Bon par-contre, mieux vaut protéger ses fesses parce que la descente ne se fait pas sans douleur.